Vous trouverez ici, au fur et à mesure des publications, les résumés des épisodes précédents.
Attention “spoiler”.
Episode un
Ari, un auteur de romans au succès unique, se rend à la Gare du Nord de Bruxelles pour effectuer sa livraison de personnages. Sa clé USB comme unique support de mois de travail intenses, il attend Juan dans le hall. Ce dernier est un analyste politique, qui lui a passé une commande colossale de profils plus vrais que nature pour sa société, Analytika. En échange de la clé, la somme de cent mille euros sera versée sur le compte bancaire d’Ari.
Dans la gare, tous attendent avec impatience le discours de la Première Ministre : le nouveau virus BTA12 fait rage, et la quarantaine devrait être annoncée pour freiner au mieux sa propagation incontrôlée.
L’écrivain reçoit un appel de son client; il ne pourra pas venir jusqu’à la gare, et lui envoie son collègue Steven pour récupérer la clé. Lors de la remise du précieux bout de plastique, Ari a le pressentiment que quelque chose se trame, qu’on l’observe de loin.
Ari dépose ensuite sa voiture en bas de chez son agent, Claude Kupfer, et se rend à l’aéroport. Le confinement ayant été annoncé, c’est la cohue. Il décide donc de se rendre dans le Sud de la France en voiture de location. Arrivé à Vieussan, Ari s’installe et profite de la nature, avant de partir à la reconquête de son amour de jeunesse, Sofia.
Dans le même temps, Juan peste contre Steven : il a laissé échapper Ari ! Il ne devait rester aucune trace de la transaction. Dans les autres pays participants de l’opération LAND, tout a été “nettoyé”. La première phase du plan peut démarrer.
A Béziers, Sofia ne répond pas aux coups de sonnette d’Ari. Il décide d’attendre un peu,près de l’appartement, dans un tabac, et d’acheter le journal. Dans le quotidien, Ari découvre avec surprise l’un de ses personnages dans un article de presse, décrit comme première victime d’une forme agressive du virus BTA12.
Episode deux
Aristote Livuzian est un romancier au succès unique. Après un bestseller, il peine à vendre ses nouveaux romans. En revanche, il excelle dans l’art de créer des personnages plus vrais que nature. Claude Kupfer, son agent et conseiller de vie, lui propose donc d’en faire son gagne-pain. Ari décide de créer sa Galerie, une base de données de profils provenant de ses longues sessions d’observation, et nourris par son imagination.
L’agent littéraire français est exilé à Bruxelles, après une sombre histoire impliquant une jeune étoile du cinéma français. A la Foire du Livre 2017, Juan Svenson s’installe au stand de la maison d’édition “Le Rose et la Noire”, et passe une première commande de profils à Claude, pour le compte de sa société d’analyse politique, Analytika, et pour un prix très attractif.
Après la livraison des vingt personnages, Ari se concentre presque exclusivement à sa Galerie. Juan se manifeste de nouveau en janvier 2019. Il passe une commande de 120 profils, à livrer en un peu plus d’un an. Le cahier des exigences de Juan est précis, cette fois, et Ari doit donner vie à des profils bien spécifiques.
Avril 2019, Ari rencontre Juan au parc du Cinquantenaire pour une livraison intermédiaire. Il se méfie de l’entreprise pour laquelle Juan travaille, Analytika. Il demande conseil à Sofia par téléphone. Elle apaise ses craintes, la société existe bel et bien.
Ils se retrouvent au même endroit en juillet, pour la remise de la deuxième partie des profils. Juan se montre mystérieux, comme à son habitude. Le troisième rendez-vous est plus bref, dans les locaux d’Analytika. La livraison finale est fixée à la mi-janvier.
En sortant du bâtiment, Ari remarque une plaque cuivrée au nom du “Bloc des Nations Unies d’Europe”.
Episode trois
Au lendemain de la découverte de son personnage dans le journal, Ari panique. Il se demande comment son personnage fictif s’est transformé en victime réelle du virus BTA12. Il n’a aucune copie des fichiers livrés, comme convenu avec Juan. Sofia n’est toujours pas à son appartement, aussi, il lui laisse un mot dans la boîte aux lettres. Au vu de l’aggravation de la situation virale dans toute l’Europe, Ari se voit contraint de remonter à Bruxelles.
Juan et Steven se réunissent. Ce dernier a réglé le problème Livuzian : son immeuble a été incendié, et son agent, Claude, s’est échappé de justesse, blessé par balle.
Ari se met en route, à pied et son téléphone déchargé, à la recherche d’un moyen de transport. Il rencontre enfin un chauffeur de camion marseillais, Rémy, qui peut l’accompagner jusqu’à la frontière. Caché sur la banquette arrière, ils passent plusieurs barrages de police sans encombre.
Dans le même temps, Steven prend possession d’un véhicule parlementaire français pour se rendre dans le sud de la France, en “expédition punitive ultime”. Cette fois, c’est une femme qui a irrité Juan Svenson au plus haut point. Arrivé devant l’appartement de la future victime, il revêt une tenue de médecin et pénètre dans l’immeuble.
Ils sont arrivés à Arras. Ari se réveille au son de la voix de Sofia, qui déplore la perte d’un être cher. Il obtient une connexion à Internet dans une cabine sur le parking. Il lit dans les journaux qu’Aristote Livuzian est mort, et que Claude est recherché pour son meurtre, ainsi que celui d’une call-girl.
Les complotistes se nourrissent des informations distillées par Juan, qui ajoute un autre profil d’Ari au palmarès des décédés.
Ari est certain qu’on essaie de le tuer. Il s’inquiète aussi pour Sofia. Après avoir détruit son téléphone, il se met en route.
Episode quatre
Dans le Sud de la France, Sofia décide d’aller prendre l’air, lorsqu’elle entend appeler son nom. Claude Kupfer, recherché pour le meurtre d’Ari, se vide de son sang sur son palier. Il la convainc qu’il n’a pas tué Ari, ni la fille retrouvée assassinée chez lui.
Non loin de là, Steven tourne en rond dans l’appartement de Paula. Il est évident que Juan est mal informé, elle ne reviendra pas. Paula Lebrun, chef d’orchestre des partis d’extrême droite de la coalition européenne, habituée des hautes sphères et de ses stratégies, s’est rebellée contre l’opération LAND executée par Juan Svenson. En essayant de prévenir les membres que le plan allait trop loin, elle s’est fait mettre à l’écart de ce petit monde. Paula a fui vers le sud de la France dès le début du pic épidémique, échappant ainsi à Juan.
Pendant ce temps, Ari élit domicile dans un pavillon en bordure d’un village. Il a assez de provisions pour rester là sans sortir pendant plusieurs semaines.
L’homme de main est persuadé que sa victime ne viendra pas. Il installe un mouchard dans son appartement et se rend, toujours en tenue de médecin, dans la supérette la plus proche pour se ravitailler avant le voyage de retour à Bruxelles.
Sofia passe à la pharmacie pour acheter de quoi soigner Claude. Elle roule ensuite jusqu’au magasin du village. Elle y remarque un médecin et est tentée de demander son aide pour soigner le blessé. Steven est intrigué par le regard insistant de Sofia. Il attend la jolie femme sur le trottoir, mais elle trace sa route sans s’arrêter, saisie d’une méfiance soudaine envers l’homme.
L’écrivain, de son côté, passe la soirée à manger, boire et écouter les nouvelles à la radio, son seul miroir vers le monde confiné.
Episode cinq
Dans le Sud, Sofia et Claude sont rassurés par le message laissé dans la boite aux lettres par Ari. Il est en vie, et ils peuvent communiquer via leur adresse email secrète. Ils réalisent la gravité de la situation et décident de partir.
Juan, de son côté, se prépare pour la réunion secrète du BNU. Steven a laissé échapper Claude Kupfer et Paula Lebrun, Juan le convoque pour un point le lendemain matin.
Ari écoute la radio, le seul média accessible dans le pavillon. Les hypothèses sur la sélection génétique opérée par le virus commencent à filtrer auprès des populistes. L’écrivain se rend compte peu à peu du dessein réservé à sa Galerie. Il tente de garder son sang froid, et cherche un moyen d’obtenir plus d’informations, afin de former un plan d’action.
Au siège social hulpois de Beylaeir, dans l’une des salles les mieux protégées du territoire belge, une réunion au sommet se tient entre les têtes pensantes de l’opération LAND. Juan décrit l’avancée des rumeurs diffusées et des scénarios imaginés par son logiciel. Les sept dirigeants poussent Juan à accélérer le processus. L’homme doute que le moment soit opportun, mais obtempère.
L’agent et la journaliste prennent la route ensemble, avec l’aide à distance du cousin de Sofia. Tout est prêt pour leur passage au Maroc, il ne leur reste plus qu’à atteindre l’aéroport de Blagnac sans se faire repérer.
Ari se pose de plus en plus de questions sur Juan. Il semble être le mieux placé pour l’avoir mis dans cette situation. Son avantage est qu’il le croie toujours mort. Il passe la nuit dans une maison du village où se trouvent un ordinateur et une imprimante. Il rentre au pavillon avec toutes les informations nécessaires à l’élaboration de son plan. La nuit est courte et ponctuée de cauchemars. En se réveillant, Ari est hanté par un visage féminin. Il réalise après des heures de fouilles mentales qu’il s’agit de celui de Paula Lebrun, auteure des analyses qu’il a lues durant la nuit.